UVP : l'application anti-flic
- occidentis
- 30 avr. 2020
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 sept. 2020
Urgence violences policières (UVP) est une application largement plébiscitée par plusieurs personnalités dont Rokhaya Diallo, le rappeur Calbo ou encore le gilet jaune Jérôme Rodrigues. L'application a pour unique but de répertorier et de stocker sur un serveur toutes les vidéos compromettantes envers les forces de l'ordre. Bien évidemment, cette application soulève de nombreuses questions.
La justice à sens unique ?
Au cours d'une vidéo (lien en fin d'article) de plus d'une minute largement relayée sur Twitter, des rappeurs, acteurs ou simples militants font la promotion d'un outil permettant d'enregistrer les bavures policières.
L'application vise donc à blâmer nos forces de l'ordre, qui réalisent pourtant un travail exemplaire au quotidien. Comme il a été observé ces derniers jours, les violences dans les banlieues ont été maîtrisées de façon remarquable par les brigades de police, sans blessés, ni décès côté fauteur de trouble. Mais alors que cherche à faire UVP ? Chercher la petite bête, le détail, la parole de trop d'un agent, la "bavure". Sans doute le même type de bavure que celle survenue le 19 avril dernier à Villeneuve-la-Garenne, qui n'a jusqu'à présent jamais été prouvée. De plus, il est toujours compliqué de s'assurer de la véracité des faits lors de simple vidéo amateur. Comment mettre un contexte sur un acte issu d'une vidéo qui ne dure en moyenne que quelques secondes ? Comment juger coupable un policier alors que les témoins font dans certains cas partie de l'entourage de la "victime" ? Comment oser dire qu'un membre des forces de l'ordre est coupable de bavure alors que les agresseurs se mettent eux mêmes en danger par leurs actes ?
Les profils anti-flics
Il est intéressant de se pencher sur le profil des acteurs de la vidéo promouvant UVP. La très communautariste Rokhaya Diallo, fervente défenseuse de la non-mixité et de l'entre-soi vante l'application comme révolutionnaire, permettant de "documenter" les actions policières. Le très engagé Hamid ait Omghar, membre du collectif " Urgence Notre Police Assassine", n'hésite pas créer deux clans : les policiers, et les opprimés, il confie "notre seul défense c'est de filmer". Le cinéma français à quant à lui désigné sa porte-parole : Chloé Jouannet, actrice des "banlieusards". Celle-ci stipule que "nos vies n'ont pas de prix". Calbo intervient à deux reprises. La première fois, il répète le nom de l'application "Urgence Violence Policière" avec un ton surprenant, limite haineux. Il clôture cette vidéo avec un bruitage non identifié.
L'application, utile ou non, à de quoi surprendre. Cette dernière divise encore davantage la société française. Espérons, lors des prochains guets-apens, braquages ou émeutes, que ces militants sauront donner l'exemple en promouvant une application en soutien aux forces de l'ordre.
Lien vidéo : https://twitter.com/i/status/1253740889551314946
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