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Les nouvelles attestations de sortie : la Palme d’Or est décernée au gouvernement

« Dans un rayon de 10 km autour du lieu de résidence, les déplacements correspondants peuvent se faire sans attestation sous réserve de pouvoir présenter un justificatif de domicile. Pour les déplacements à l’extérieur des limites du département de résidence, ils ne sont possibles que pour les seuls motifs impérieux mentionnés aux 6 à 12 de la présente attestation »

Chers lecteurs, vous ne rêvez pas puisque ceci est bel et bien un extrait de l’attestation en vigueur dans les 16 départements français hexagonaux soumis à des contrôles renforcés.

Nous sommes à ce jour le seul pays européen a imposer des attestations pour sortir de son domicile, une invention purement franco-française, fruit d’un travail hargneux, consciencieux et laborieux de la bureaucratie et du gouvernement macroniste en place.

Le sérieux et l’inquiétude du premier confinement ont désormais laissé place au sarcasme, où tout et son contraire est expliqué aux français, puisqu’il y a autant de versions du confinement que de membres de l’exécutif. Cela explique vraisemblablement le fait que nous soyons la risée du continent, accentué en toute logique par un retard inqualifiable sur les vaccins, un échec pour la sixième puissance mondiale.

Toutefois, sans même analyser les détails de cette attestation, on peut s’interroger sur la modification si soudaine de certaines mesures et surtout leur pertinence.

Ainsi, pourquoi invoquer le solstice de printemps et le changement d’heure lorsque l’on souhaite prolonger d’une heure la période de libre circulation ? Quel est le rapport avec la propagation du virus sur notre sol ?

Une question tout à fait légitime en apparence mais qui s’avère être l’un des éléments clés de la perte de cohérence du gouvernement. Peut-être que cela serait favorable à l’alignement des planètes et tout particulièrement entre Jupiter et la nôtre, cependant nul ne saurait y répondre.

L’art et la manière d’insinuer tout et son contraire sont maintenant enracinés dans l’exécutif, au grand détriment des actions réelles et durables. Dès lors, il est possible d’interpréter avec humour mais surtout avec une certaine lassitude les restrictions actuelles comme un « confinement avec recommandation de sortir », notion tout à fait floue, qui induit plus en erreur les français qu’elle ne règle les problèmes sanitaires.

Alors pourquoi chiffrer juridiquement le nombre de kilomètres maximum autorisés lors des déplacements ? Le, ou plutôt la Covid serait-elle si intelligente qu’elle ne se déclencherait qu’à partir d’une certaine distance ?

Il est malheureusement très difficile de ne pas garder son sérieux en analysant de telles pitreries et invectives, qui, jusqu’à présent, n’ont été prouvées par quiconque. Le « bon sens », terme visiblement tendance dans l’exécutif n’aurait-il pas atteint son paroxysme ?

Nous n’étions cependant pas au bout de nos peines jeudi dernier, durant le traditionnel point hebdomadaire des mauvaises nouvelles gouvernementales. Force est de constater que les conditions longuement énumérées ont une fois encore été modifiées et ce, dès le samedi matin, discréditant de nouveau les responsables. Le motif : l’agitation sur les réseaux sociaux.

Devons-nous être diplômé de Polytechnique pour déchiffrer cette fameuse liste et toutes les conditions qui en sont liées ?

Une fois encore et puisque nous sommes dorénavant vaccinés contre la bêtise (à défaut d’être vaccinés contre la Covid), le gouvernement ne nous étonne plus dans ses prises de positions sans aucune concertation et entachées par l’intimidation permanente du Conseil Scientifique et des Agences régionales de Santé.

Pour quels motifs devrions-nous convoquer un Conseil de défense sanitaire chaque semaine si les décisions postérieures ne reposent que sur de simples paroles et polémiques ?

La réponse du Porte-parole du gouvernement, au sujet de l’ouverture des salons de coiffure, a été ahurissante, ayant pour seul argument le « ras de bol des français durant le confinement de novembre ». Cependant, aucun mot n’a été prononcé concernant le protocole sanitaire que les commerces fermés auraient pu mettre en application ni même sur les critères de distinction séparant l’essentiel du non-essentiel en matière commerciale.

Cette liste des commerces pouvant légalement ouvrir est à peine croyable et résume la situation ubuesque que nous subissons, prouvant la théorie macroniste du « en même temps ». C’est ainsi qu’effectuant vos courses, vous constaterez la possibilité d’acheter des vêtements pour un nourrisson mais pas pour un enfant en âge d’aller à l’école ou au collège, en vertu de la supposée règle de « l’essentiel ».

Ce décret n°2021-296 du 19 mars 2021, d’apparence caricaturale, ne liste pas moins de 48 exceptions à la règle. On peut ainsi dénicher de véritables pépites juridiques telles que « seuls les commerces alimentaires ou proposant la vente de plantes, fleurs, graines, engrais, semences et plantes d’espèces fruitières ou légumières sont autorisés dans les marchés couverts ».

Jusqu’où cela va-t-il durer ? De quelle manière peut-on jouer à ce point avec l’économie de tout un pays ?

L’exécutif est en quelque sorte prisonnier de ses propres pièges et nous pouvons légitimement penser qu’il ne s’agit ici que de décisions idéologiques et non sanitaires, vides de tout raisonnement à l’amiable et surtout de bien-fondé.


Alexandre Martinez


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