Une rose blanche pour un hussard noir
- occidentis
- 19 oct. 2020
- 2 min de lecture
C’était un Français comme les autres, un enseignant sympathique pour tous ceux qui le connaissaient. Et pourtant, depuis vendredi soir, il est devenu un symbole, mort pour avoir perpétué la mémoire de ceux qui sont tombés le 7 janvier 2015, mort pour avoir montré en classe des caricatures de leur prophète. Ce dimanche se sont tenus des rassemblements pour honorer la mémoire de Samuel Paty.
Ce sont des milliers de Français qui se sont retrouvés sur les différentes places de Paris, Marseille, Bordeaux, Bayonne et bien d'autres villes de l’Hexagone. Des mobilisations qui ne sont pas sans rappeler celles de Janvier 2015. Quatre semaines après l'attaque des anciens locaux de Charlie Hebdo et deux semaines après le discours du président Macron sur le séparatisme, le spectre islamiste a encore frappé la France dans son identité et son idéal de liberté de blasphémer. En décapitant un enseignant, ce jeune Tchétchène de 18 ans a frappé la France au cœur, en lui rappelant sa difficile actualité. Dans un discours écrit à la hâte, le président de la République a dit : « ils ne passeront pas », en référence à l'antifascisme espagnol de 1936, mais les loups sont déjà dans la bergerie. Chaque attentat : celui de Chalie Hebdo, du Bataclan, de la préfecture de police de Paris et bien d'autres encore, sont un cinglant rappel à la réalité.
A qui la faute ?
Après le temps des hommages et du recueillement viendra celui des questions : qui est à l’œuvre ? Comment agissent-ils ? Mais surtout, qui blâmer pour cette mort ? Qu'est ce qui n'a pas fonctionné ? Ces questions, le personnel politique et administratif devra y répondre. Alors que l’enquête est en cours, cet article s'abstiendra de tout commentaire, bien que les éléments sur l’identité de l'assassin tchétchène, notre ennemi, ne laissent que peu de doute sur l’une des causes profondes de cet attentat : l'immigration massive et irraisonnée de ces dernières décennies.
Au terme d’un conseil de défense de trois heures qui s'est tenu dimanche soir, le président a voulu reprendre sa posture d’homme à l'aise avec les questions de sécurité (voir notre article du 2 octobre sur le séparatisme) en promettant des actes. Cependant, il est impératif de prendre conscience que ce qui se joue sous nos yeux n'est rien de moins qu'une guerre contre un ennemi qui n'a aucun scrupule à utiliser les stratégies les plus viles. Encore une fois, les aveugles volontaires d’extrême-gauche brandissent des messages de faiblesse en se vantant qu'ils n’auront pas notre haine… mais nous avons, assurément, la leur ! Dans cette guerre, Samuel Paty était un soldat sans le savoir car il enseignait comment vivre en homme libre, comment être Français. Puisse sa mort nous réveiller tous.
Afin que nul n’oublie.
Georges TAFFOUREAU
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