Pluies torrentielles dans le Sud-Est, un bilan funeste.
- occidentis
- 6 oct. 2020
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3 jours après les pluies diluviennes qui ont eu lieu dans la région de Nice le vendredi 03 octobre, l’heure est au bilan. Les pluies torrentielles dues à ce qu’on appelle un épisode Méditerranéen nous laissent apercevoir un résultat dramatique. Outre les dégâts matériels causés par cet épisode, pour l’heure, 8 personnes sont portées disparues et 12 autres sont activement recherchées.
La cause de ce drame : des précipitations largement supérieures à 200 mm dans un laps de temps extrêmement court. Et pire encore 500,2 mm de précipitations relevées à Saint Martin- Vésubie en l’espace de 24 heures.
Les conséquences se font rapidement voir, glissements de terrain, coulées de boue qui ont littéralement tout englouti sur leur passage, les routes, les ponts, les habitations. Ce type de phénomène est d’habitude beaucoup moins violent (dans les épisodes survenant 3 à 4 fois par an les précipitations relevées sont de l’ordre de 200 mm en moyenne, loin de ce qui à été observé dans le bassin de la Vésubie). Certains experts tendent à dire que c’est malheureusement la cause du réchauffement climatique. Oui, ces « épisodes » sont un phénomène naturel provoqué par la remontée d’air chaud venant du bassin Méditerranéen qui se bloque dans les reliefs eux pleins d’air froid. Avec le réchauffement climatique, l’air en surface devient de plus en plus chaud et provoque donc des épisodes orageux de plus en plus violents.
Les experts estiment que ces épisodes surviendrons de manière plus fréquente. Depuis 1961, ce genre de catastrophe a augmenté de 22% dans le bassin Méditerranéen . Pour preuve, un épisode similaire s’est produit le 19 septembre dans le Gard avec près de 500 mm en quelques heures.
Quelles solutions ?
Nous ne pouvons contrer ces événements naturels. Mais un dossier départemental des risques majeurs a été créé dans le but de maîtriser l’urbanisation et repenser intégralement l’aménagement des territoires. Cela permet de faire tout une série d’aménagement afin de contenir les crues créées par ces fortes pluies : zones vierges et bassins de rétention d’eau, mais aussi une surveillance toute particulière sur les cours d’eau susceptibles de sortir de leur lit.
Quelques personnalités comme Monsieur Jacques Caplat, nous indique que c’est un tout, que l’agriculture intensive n’a malheureusement pas arrangé les choses. « L’augmentation des zones bétonnés, la suppression des haies, l’appauvrissement des sols ont transformé les sols éponges en toile de cire qui fait ruisseler l’eau »; avec les membres de son association, « Agir pour l’environnement » il milite pour repenser et revoir les pratiques agricoles.
Veron.E
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