Les français aiment la police

Contrairement aux idées reçues par les militants anti-racistes ou par certains médias, la majorité des français ne détestent pas les forces de l'ordre, statistiques à l'appui.

Une haine anti-flic qui ne cesse de grimper

Le 25 mai dernier, George Floyd, un Afro-américain âgé de 46 ans a été tué à Minneapolis (Etats-Unis) par un officier de police. Depuis, nombre de manifestations hostiles aux forces de l'ordre ont eu lieu. Les manifestants, portés par le mouvement Black Lives Matter, réclament la fin du racisme de la police envers la population noire. Par effet de mimétisme, ces mouvements anti-racistes se sont importés en France derrière leur égérie : Assa Traoré. Cette dernière est la soeur d'Adama Traoré, décédé en 2016 suite à une interpellation. Dans cette affaire, il est loin d'être établi que les forces de l'ordre aient commis une bavure. Au fil des manifestations, la haine anti-flic n'a fait que de s’accroître, les policiers sont constamment pris pour cible dans l'indifférence du gouvernement. Si nous écoutons les médias Mainstream et restons constamment sur Twitter, le flic est détesté. Il commet sans cesse des injustices envers les minorités et s'en sort à chaque fois. Cependant, cette vision ne reflète pas la réalité.

Des propos rationnellement faux

Si nous nous intéressons maintenant aux statistiques, il est frappant de voir que ce qui est vendu à la télévision et sur les réseaux sociaux ne reflète que peu l'opinion publique. D'après un sondage IFOP datant de juin 2020, 64% des personnes interrogées par l'institut déclarent avoir pleinement confiance et expriment leur sympathie envers la police. Contrairement aux idées reçues, elles ne sont que 25% à craindre les forces de l'ordre. D'après l'étude, les catégories craignant le plus les agents sont les jeunes de 18 à 24 ans (41%) et les sympathisants de la gauche (45%). Cette confiance est encore plus impressionnante pour la gendarmerie : 89% des sondés en ont une opinion favorable.

Il est important d'être curieux et de chercher, via des sources sûres, les bonnes informations. Le problème de certains individus est qu'ils ne s'informent que par les réseaux sociaux, ce qui biaise totalement leur avis sur certains sujets. Par ce mécanisme, ils n'observent que ce qu'ils souhaitent voir. L'idée n'est pas de censurer les pensées opposées ou de les discréditer mais simplement d'avertir et d'éviter de se renfermer sur une réalité parfois tronquée.