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La mainmise de la Turquie sur la France (et l’Europe)

Alors qu’après de longs mois de tensions, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et le président français, Emmanuel Macron ont montré leurs volontés de parler, il faut dire que si cette affaire était un jeu d’échec, les pions turcs se rapprochent dangereusement du roi.


En effet, la diplomatie turque est subitement revenue vers une normalisation des relations avec l’Europe. Rencontres, processus d’adhésion, renforcement de l’Otan, étrange jeu diplomatique que de faire si vite table rase de rapports insultants (au sens premier du terme). En réalité, la Turquie a mis en place un double jeu terriblement efficace.


En Allemagne d’abord, le pouvoir turc à la main mise complète sur la communauté turque d’Allemagne. Cela s’illustre lors de l’inauguration de la grande mosquée de Cologne, où Erdogan, présent, est applaudi en héros, mieux, en « commandeur ». Ce jour là, aucune autorité allemande n’est conviée, alors que cela se passe sur son territoire, et c’est même le gouvernement turc qui choisit les imams. L’emprise d’Erdogan est dans cet exemple totale.


L’influence turque sur le sol français grandit incontestablement. Selon plusieurs rapports, cela concerne surtout les populations turques présentent en France mais aussi de plus en plus l’ensemble des musulmans et la vie politique locale, grâce à des élus acquis à la cause de l’AKP, parti du pouvoir turc.


Cela commence par la création d’organisations non gouvernementales comme le Conseil pour la justice, l’égalité et la paix (COJEP) dont plusieurs membres sont montés au barreau pour défendre le groupuscule des « loups gris » récemment démantelé.

Ce groupe qui n’a que la violence et l’action choc comme mode de fonctionnement, homophobe et antisémite aux heures perdues et infiltré par les renseignements turcs pour mieux servir le régime, continue de réunir ses activistes. Dissoute administrativement, son influence reste intacte et élevé.


Dernier exemple, le secrétaire général du Conseil français du culte musulman, Fatih Sarikir, entretient des relations troublantes avec les autorités turques. Président du mouvement pro turc Millî Görüs en France, il a reçu l’appuie des ambassades turques pour ne pas signer la nouvelle charte du gouvernement. C’est un acte fort de l’implantation de l’islam politique en Europe.


Selon historiens et analystes, le « dangereux autocrate » qu’est devenu Erdogan joue de l’instabilité mondiale et des conflits pour renforcer le nationalisme turc et étendre son influence directe dans les zones d’influences de l’ancien empire ottoman...


A.Lafitte

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