Ce virus fossoyeur des nations en péril...

Il y a un an presque jour pour jour, nous parlions tous de ce « virus chinois », la « gripette » ou bien la « pneumonie virale » pour les plus pessimistes d’entre nous. Aujourd’hui, alors que le troisième confinement plane au dessus de la France, le virus est devenu le symbole de la chute de l’Occident.

Les pays européens font bien pâle figure un an après le début de la pandémie. Avec le recul, penser que nous empêcherions l’arrivée de l’épidémie à coup d’affiches dans les aéroports est risible, à défaut de ne pas en pleurer... qui se souvient du nuage Tchernobyl qui s’était arrêté à la frontière? Il était peu probable que l’épidémie circule activement sur le territoire, nous en étions assurés. Seulement voilà, quelques semaines plus tard, le pays bascule en état de « guerre », le pays se confine de la manière la plus stricte possible, et sans délai. Se pose alors la question de la protection des français, et des européens. « Le masque en population générale n’est pas efficace ». Voilà sans doute le mensonge le plus gros et le plus caractéristique de la désuétude de nos États. Comment cacher une pénurie catastrophique qui, on peut penser, est en partie responsable du désastre que nous connaissons un an plus tard. A cela s’est ajouté une polémique inutile sur le prix du gel hydroalcoolique. Pendant que nous étions occupé à régler cela, l’épidémie, elle, se diffusait.

L’acte deux de cette déroute s’est joué sur les vaccins. La recherche et la campagne de vaccination qui commence montrent l’échec des entreprises européennes (de l’union) et du retard sur la recherche, quand elle n’est pas abandonnée, de l’arme qui nous fera gagner cette guerre. La France est l’un des pays qui a le moins vacciné. Et cela ne va pas s’arranger, puisque le principal laboratoire qui produit les précieuses doses n’arrive pas à fournir ce qui était prévu. L’Union européenne est donc suspendue à une interminable attente tandis que le même laboratoire, sur le territoire britannique lui, réussit à fournir les doses à la Grande Bretagne. C’est la première victoire du Brexit sur l’UE, et pas des moindres.

Enfin, les puissances de l’Occident ont terminé de sombrer dans la dépendance de l’Empire du Milieu. La Chine, d’où est parti le virus, tient encore le monopole de la production des masques ce qui handicape évidemment les États dont le stock de cet objet indispensable du quotidien dépend au final de la volonté du pouvoir chinois. Il est à noter également que, même si il y a peu de doutes sur le mensonge des autorités concernant le bilan humain de la pandémie en Chine, l’épidémie est désormais enrayée. Le confinement dur, couplé à une fermeture des frontières a permis d’empêcher un retour du virus, à quelques exceptions près. Malgré les annonces de notre premier ministre, nous ne sommes toujours pas sur ce modèle ci. La fermeture des frontières n’est que prétendue avec l’exception de l’UE et des motifs vagues et généraux qui permettront encore une circulation des personnes.

Il faut retrouver d’urgence le courage politique de faire ! Le déclin de nos puissances à terme pourrait être bien plus dur que les mesures de lutte contre la covid 19....

A.Charebert