Suite au scandale d’un ancien collaborateur du président de la République, Emmanuel Macron, le parquet de Paris à fait tomber le couperet pour 4 personnes le 09 février.
L’AFP a appris et a confirmé qu’un procès a été requis contre 4 individus dont Alexandre Benalla suite aux violences du 1er mai 2018. Le parquet a demandé un procès en correctionnelle pour acte de violences volontaires commises le jour de la fête du travail. Cet épisode, qui à longuement empoisonné le début de présidence d’Emmanuel Macron, revient à la surface avec cette nouvelle.
Le parquet de Paris, qui avait reçu le dossier au mois de juillet 2018 et qui à failli être « tué dans l’oeuf » avec comme excuses un détournement d’images de vidéo surveillances, revient avec les accusations suivantes :
- Violences volontaires
- Immixtion sans titre de l’exercice de la fonction publique - Port d’arme non autorisé
Les visés sont des hauts gradés de la police
Le parquet demande également un procès à l’encontre d’un ancien membre de La République en Marche, Vincent Crase, pour les mêmes accusations. Pour rappel, les accusés ont molesté des manifestants place de la Contrescarpe et au Jardin des Plantes.
Bien entendu les prévenus contestent ces accusations, ils ont indiqué « avoir aidé les forces de l’ordre à interpeller des manifestants qui leur jetaient des projectiles ».
Les deux anciens hauts gradés font aussi part d’une réquisition de renvoi pour « violation du secret professionnel » après la remise des images des incidents survenus place Contrescarpe.
Cinq manifestants se sont constitués partie civile dans ce dossier dont un couple interpellé par Alexandre Benalla et un Haut gradé de la police, lui aussi présent dans la partie des accusés du procès.
Outre ce procès, Alexandre Benalla est à ce jour visé par 4 autres procédures comme utilisation frauduleuse de passeports diplomatiques et de services.
Erwan.V