Vous voulez protéger les générations à venir ? rendez aux étudiants la liberté d’étudier !

Jeudi 7 janvier, 18h, la conférence de presse du gouvernement débute. Pour beaucoup, c’est la conférence de trop.

Où est madame Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur ? Que va t’il advenir des milliers

d’étudiants enfermés chez eux depuis des mois ? La réponse est rien, absolument rien. Seul le Président de la République avait fixé une échéance pour la réouverture des facs, si elle peut être considérée comme telle, fin janvier ou fin février...

Alors que le vaccin arrive ( doucement certes ), et que nous en savons plus sur le virus, pourquoi continuer à regarder ailleurs quand il s’agit de l’enseignement ? L’argument qui fait des facultés un des principaux lieux de contamination ne tient plus. D’abord parce que les facultés fermées, l’épidémie ne recule pas pour autant. Ensuite, parce que cet argument est couplé à celui qui explique que les grandes surfaces ( je ne traiterai pas du sort des commerces de proximité ici ) et les transports ne sont pas des lieux de contamination. Tout le monde sait comment cela se passe dans les transports en commun, et que la distanciation sociale n’est que trop peu souvent applicable.

Que dire des épreuves tronquées, à distance ou bien annulées à l’image du bac 2020. Ce

nivellement par le bas n’est qu’une bombe à retardement pour la société. D’abord, elle masque le niveau réel des étudiants et des futurs étudiants projetés alors dans un monde inadapté, voués à l’échec. Mais plus généralement, que va devenir la société prochaine, privée d’enseignement pour le prétexte de la protéger? Il est impossible de conserver un niveau intellectuel et technologique digne d’une grande puissance mondiale en empêchant l’étude justement même de ces richesses.

D’ailleurs, qui ne serait pas d’accord pour dire que les lieux d’enseignements, en période de crise sanitaire sont les plus sûrs? Protocole strict, masques, gels, aérations, désinfections à répétition et distanciation imposée, surveillée et surtout respect des règles par un personnel et des étudiants responsables et lucides. Ce qui ne peut pas vraiment être constaté ailleurs.

Jusqu’à quand allons nous continuer ce jeu du perdant-perdant ? Sauvez le monde de demain, le monde d’après comme nous l’avons si souvent entendu, en rendant la possibilité aux jeunes français d’obtenir réellement le niveau qu’ils souhaitent ! Ouvrez les établissements ! Redonnez la liberté d’étudier et d’avoir un diplôme de valeur, seul gage en réalité d’un avenir meilleur....

A.Charebert