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Retour sur l'ouvrage : "L'effroyable vérité", de Bruno Riondel

Dernière mise à jour : 18 sept. 2020

Dans ce très complet livre d’histoire, Bruno Riondel, doctorant et ancien universitaire nous dresse un constat affligeant : celui de la dangerosité du communisme qui est, malheureusement, sujet à un réel négationnisme impuni, contrairement au nazisme. A travers l’analyse de l’histoire et le traitement qui en est aujourd’hui fait, on se rend compte que cette idéologie, aux yeux d’une certaine population est dédiabolisée.


L’auteur met en avant le fait que le communisme prend ses sources dans les écrits de Karl Marx, philosophe allemand ayant vécu au XIXème siècle et auteur de plusieurs ouvrages qui inspireront nombre de dictateurs (Le Capital/Le manifeste du parti communiste). Bruno Riondel explique alors que l’objectif de Marx est de déconstruire la matrice socio-culturelle dans laquelle évolue le peuple. L’idée est donc de supprimer les repères préalablement établis pour créer une société nouvelle. Cela passe donc par une suppression de l’Etat ou encore par un effacement de “l’opium du peuple”, qu’est la religion. Le but de Marx est de mener une lutte des classes afin de créer une société plus égalitaire. Pour subvenir à ses fins, le communiste devra mener une révolution afin d’instaurer une dictature prolétarienne, supprimant ainsi tout espoir de démocratie. Cette doctrine de Marx, mise en avant par l’auteur est expliquée dans les moindres détails, elle va être reprise par un grand nombre de dirigeants sanguinaires au cours du XXe siècle.


Bruno Riondel, à travers de nombreux exemples historiques nous montre à quel point l’idéologie communiste est néfaste, dangereuse et utopique. Vladimir Oulianov “Lénine”, principal acteur de la révolution d’octobre (1917) qui met fin d’une manière sanglante au règne des Romanov, prend ses sources dans les écrits de Marx et de Serge Netchaïev qui prônent la nécessité que l’URSS soit dirigée par des bandits afin que l’autorité soit respectée. Lénine n’est malheureusement pas le seul dirigeant endoctriné par la folie communiste. Bien d’autres “révolutionnaires” prendront le pouvoir et dirigeront d’une main de fer un peuple criant famine. En effet cette peste rouge s’est implantée dans de multiples pays où la population, quelque soit le dirigeant, fût purgée. Les sanguinolents communistes ont abattu tout opposant : paysans, intellectuels, travailleurs et même enfants. S’ils n’étaient pas tués, ils étaient déportés dans des camps de concentration dont les nazis se sont inspirés.


Les prisonniers de guerre n’étaient également pas ménagés par la folie rouge, Bruno Riondel l’explique parfaitement à travers l’exemple de la guerre d’Indochine, où les soldats étaient torturés grâce à l’étroite collaboration des membres du PCF.

L’auteur était autrefois chercheur avant de se retirer pour d’autres fonctions. Il fût dégoûté de la proximité entre les universitaires et les communistes. Georges Boudarel, qui était responsable-adjoint d’un camp du Viêt Minh a été poursuivi en justice pour crime de guerre. Lors de ce scandale, nombre d’universitaires comme Jean Lacouture ou encore Pierre Vidal-Naquet apportèrent leur soutien au suspect. Cette anecdote est décrite de manière très précise dans l’ouvrage.


Les archives russes ont été ouvertes très tardivement d’où le manque d’informations, ce qui pourrait défausser les communistes. Cependant , ceux-ci avaient de nombreux contacts avec Le Kremlin dont ils recevaient une multitude de directives. Pour rebondir sur l’actualité, le nazisme a heureusement majoritairement disparu, ce qui n’est pas le cas du communisme encore très actif à travers des partis officiels (PCF, NPA, LFI) et dont nous subissons les résurgences à travers les associations indigénistes et racialistes.


Cette oeuvre de Bruno Riondel permet de comprendre les exactions menées par le communisme. Anecdotes, statistiques et témoignages font partie intégrante de l’ouvrage. Renseigné ou non sur le sujet, Bruno Riondel, via ses connaissances et les sources citées dans son essai, est une réelle mine d’informations. L’auteur utilise en fil rouge le cas de l’URSS et parallèlement enrichit le récit avec des exemples d’autres nations communistes, ce qui rend le livre digeste et dynamique.

Occidentis recommande vivement cet ouvrage pour toute personne souhaitant ouvrir les yeux sur ce fléau.


Ouvrage disponible en libraire, Éditions du Toucan.




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