Ils sont nombreux, les idéologues du monde moderne à faire de l’écologie leur projet, leur quête. Drôle de conception pour ces idéalistes, dont une partie rejette la propriété, et qui s’accaparent des sujets tels sans accepter de le partager.
Le nucléaire est rejeté, parce que symbole d’un monde, mais l’éolien et le solaire aussi, l’un n’est pas joli l’autre n’est pas recyclable. Luttons contre la mondialisation et tweetons le avec un iPhone. Privilégions le circuit court mais luttons contre le tueur d’animal, le producteur de vin, le céréalier pollueur....
Il ne reste qu’à nos donneurs de leçon la graine et le soja, dont ils oublient que la production déforeste en masse et que souvent l’humain y est exploité.
Enfin, les libérateurs de ce monde si mauvais et dont nous sommes prisonniers n’hésitent pas à employer le coup de force politique pour imposer leur vision du monde. Dernier exemple en date à Lyon, avec l’instauration d’un menu unique sans viande. Prenez une excuse bidon, un contexte lourd, ne proposez pas cela en conseil, et vous obtenez une belle mesure illibérale complètement hors-sol.
Une autre écologie est possible, une écologie responsable, lucide et réalisable. Une écologie qui respecte les libertés et choix de chacun, économiquement viable.
D’abord manger de la viande n’est pas malsain pour la planète, du moment qu’il s’agit de viande issue du circuit court, de l’agriculteur de proximité par exemple qui respecte les animaux tout autant que sa nature. Ensuite, il ne faut pas rejeter le nucléaire, qui produit de l’énergie propre, au sens où elle ne rejette que de la vapeur d’eau. Enfin, la protection du climat se fera par l’innovation et non par la privation. Voitures toujours plus propres, et bientôt à l’hydrogène, plastiques naturels, recyclage de plus en plus perfectionné....
Enfin, si le flux de marchandises mondial pose soucis, ne serait il pas temps de penser protectionnisme %? Instaurer la préférence a minima européenne, ou même nationale permettrait de réduire en conséquence les flux de marchandises, mais qu’en diraient nos écolos mondialistes ?
A.Charebert