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La masse des objets créés par l'humanité va dépasser celle de la nature

L’alerte a été sonnée : grâce à des études scientifiques de la part de l’équipe israélienne de l'Institut Weizman des Sciences, la journaliste Coralie Lemkedans a déclaré au journal Sciences Avenir : « les chercheurs désignent par le terme "masse anthropique" toute la masse d'objets solides inanimés fabriqués par les humains. Ces objets proviennent "des flux de matière du milieu naturel vers le système socio-économique", comme une maison fabriquée à partir de béton, qui lui-même est issu de gravier, de sable, de ciment ou d'argile. Des matières d'abord naturelles transformées en objets artificiels ». Et cette masse, qui est en nette augmentation à cause du développement de l’humanité, va dépasser celle de la nature.

Ainsi, la masse des objets crées par l’humanité correspond à la masse anthropique. Mais alors, quelle est la valeur de cette masse ? D’après les recherches menées par une équipe internationale dirigée par Jan Zalasiewicz, du département de géologie de l'Université de Leicester (Royaume-Uni), cela correspondrait à 30.000 milliards de tonnes, ce qui est vraisemblablement énorme. De plus, il se pourrait que 2020 soit le point du basculement. Alors, quelles seront les conséquences de ce changement ?

Si les conséquences d’un des changements du rapport d’équilibre entre la Nature et l’Humanité ne seront pas immédiates, alors elles seront progressives tout comme l’émission de CO2 dans l’Atmosphère. Ainsi, il faut s’attendre à des conséquences très néfastes pour la Nature et donc indirectement à l’humanité.

En effet, L’artificialisation des terres provoquées par la construction, la bétonisation de la surface planétaire seront à l’origine de plusieurs mécanismes naturels néfastes pour l’homme : la pluie sera non absorbée par la Terre dans les villes à cause de leurs recouvrements par les matériaux artificiels. Ainsi, il pourrait y avoir une sécheresse de ces terres et donc peut-être plusieurs affaissements par la disparition des réserves naturelles d’eau douces nourrissants la couche lithosphérique de la planète. Mais encore, à cause de l’artificialisation, il pourrait y avoir une augmentation de la température dans les zones urbaines comme c’est déjà le cas dans les métropoles actuellement, à cause des matériaux artificiels. Enfin, il pourrait y avoir une diminution de la productivité agricole et limiterait donc la production alimentaire des sols. Tous ces mécanismes néfastes pour l’humain contribuent en plus, au réchauffement climatique et à l’appauvrissement des terres nuisant à l’alimentation de notre espèce, ce qui est problématique surtout dans un contexte où l’humanité est en pleine augmentation démographique à l’échelle mondiale, arrivant peut-être à 10 milliards d’êtres humains en 2050.


Yassin.T

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